Couverture du journal du 03/05/2024 Le nouveau magazine

Marguerite group déploie ses marques

Historiquement implanté dans les centres commerciaux Leclerc, Cash and Repair sort pour la première fois du giron de l’enseigne alimentaire pour préparer son arrivée à Paris intra-muros, où cette dernière est absente. Il s’agit du trentième magasin Cash and Repair en France et du premier Beemyphone en Vendée.

Bertrand Lepineau Président de Marguerite group ( Cash and repair et Beemyphone) ©DR

Le 31 août, le centre commercial Yonnais les Flâneries accueillait l’inauguration de deux nouveaux points de vente Cash and Repair et Beemyphone.

Acteur de la réparation express de produits high-tech depuis 2015, Cash and Repair s’est diversifié en 2018 avec un nouveau concept : Beemyphone.  Sa particularité ? La revalorisation via la vente et le rachat de produits remis en état avec des pièces détachées de seconde vie. Déjà présents à Basse-Goulaine, Rezé et Laval, c’est la première implantation de la jeune marque sur le territoire vendéen.

Le corner Beemyphone des Flâneries ©DR

« Il ne s’agit pas d’être infidèle à Leclerc, insiste Bertrand Lepineau, dirigeant fondateur de Marguerite group (140 salariés). Nos relations avec l’enseigne restent solides, toutefois nous avions besoin d’un nouveau modèle pour préparer notre arrivée dans la capitale et tester sa validité dans un centre commercial dépourvu d’hypermarché. Rien que sur la marque historique (Cash and Repair), nous avons dix projets d’ouverture dans les prochains mois. Notre croissance est rapide (+ 28 % depuis le début de l’année), ce qui nous place en 4e position des acteurs français du secteur ! »

Pour tenir ses ambitions, le groupe peut compter sur une troisième activité (BoBee Robotics), à l’origine d’un robot unique, démanteleur de smartphones. « Fin 2022, nous avons décidé de nous passer de sous-traitants en recrutant six ingénieurs en interne. Jusqu’alors dédié à nos besoins, le robot a entamé en début d’année sa commercialisation auprès des “gros” reconditionneurs français, européen et américains. Ces derniers ayant des volumes de démantèlement plus important, (jusqu’à 5 000 téléphones par jour), nous l’avons amélioré pour en faire un robot industriel capable de démanteler un téléphone en moins de 4 minutes, là où un humain expérimenté va en mettre 20 ! »

Prochaine étape : y ajouter de l’IA afin de rendre le robot auto-apprenant. « Si tout se passe comme prévu, annonce Bertrand Lepineau, les premiers BoBee seront chez nos clients au premier trimestre 2024. »