Moins d’un an après son déménagement à Beaulieu-sur-Layon (Maine-et-Loire), la start-up Néolithe voit déjà plus grand. « Au premier semestre 2024, nous avons investi un bâtiment de 6 000 m2 qui abrite le siège social, une unité de traitement de dix mille tonnes de déchets par an et des ateliers. Aujourd’hui, nous passons à l’échelle industrielle avec une usine grande capacité capable de transformer cent mille tonnes de déchets en matériaux de construction chaque année. Ce nouveau site sur la zone d’activité de Beaulieu-sur-Layon, à proximité immédiate du siège, est une étape clé », déclare Quentin Laurens, directeur des affaires publiques et de la communication. L’occasion pour l’entreprise qui emploie cent quatre-vingts personnes de prendre place dans un bâtiment cinq fois plus grand, détenu par le groupe Groupama. « Il s’agit d’un ancien entrepôt logistique de 31 000 m² autrefois occupé par Gémo. Nous venons de signer le bail. » Soixante à soixante-dix personnes travailleront sur ce site dont la mise en service est prévue au second semestre 2026.
Cette nouvelle usine ne sera qu’une première étape dans ce changement d’échelle. Néolithe entend en effet dupliquer ce modèle dans d’autres régions françaises et à l’étranger. « Nous prévoyons d’installer, d’ici quatre ans, plusieurs usines de grande capacité, avec un rayon d’action de 100 à 150 kilomètres autour de chaque unité. Parmi les territoires ciblés : la Bretagne, la Nouvelle-Aquitaine, l’Occitanie, la région PACA et, peut-être, la Bourgogne-Franche-Comté. » Un déploiement qui passera par de nouvelles levées de fonds pour la société qui a déjà réalisé quatre opérations pour un total de 80 millions d’euros.