Dirk Beljaarts, le ministre néerlandais de l’Économie, et Pierre-Eric Pommellet, PDG de Naval Group, ont signé le 11 septembre dernier à La Haye l’accord de coopération industrielle qui va encadrer le contrat de remplacement des sous-marins de classe Walrus, en service depuis plus de trente ans.
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Cet accord stipule notamment que les Pays-Bas pourront utiliser et entretenir leurs sous-marins indépendamment de Naval Group et du gouvernement français. Pour les Pays-Bas, l’objectif est d’obtenir un maximum de retombées économiques, en impliquant le plus possible d’entreprises et centres de recherche hollandais pour le développement, la construction mais aussi la maintenance et la modernisation des nouveaux sous-marins.
Cet événement intervient alors que le gouvernement hollandais avait retenu Naval Group le 15 mars dernier pour lui fournir les sous-marins. Avant que le parlement néerlandais ne valide l’opération en juin dernier. L’affaire avait néanmoins connu un rebondissement en juillet puisque le groupe allemand Thyssen Krupp Marine System KMS, rival historique de Naval Group, avait formé un recours finalement rejeté par la justice néerlandaise.
Côté calendrier, Naval Group livrera en théorie His Majesty’s Orca et Swordfish dans un délai de dix ans à compter de la signature du contrat, dont le montant est estimé entre 4 et 6 milliards d’euros. Les autres sous-marins, le Barracuda et le Tiger Shark, suivront dans un second temps.
Si la construction des submersibles est prévue sur le site de Cherbourg du groupe aux 16 325 collaborateurs et 4,25 milliards d’euros de chiffre d’affaires, celui de Nantes-Indret sera amené à travailler sur la conception du système de propulsion de ces engins militaires subaquatiques de nouvelle génération.
