Couverture du journal du 03/05/2024 Le nouveau magazine

Le groupe Havea souhaite s’internationaliser davantage

Le groupe Havea, spécialiste du complément alimentaire et de la santé naturelle, continue de se déployer hors de l'Hexagone. Dans le même temps, les investissements se poursuivent en Vendée.

Havea

En très bonne santé, Havea conforte ses ambitions à l'international © Havea

Depuis 1999, Havea a pris ses quartiers à Boufféré où il abrite « la plus grosse usine de compléments alimentaires en France », d’après son PDG Nicolas Brodetsky qui emploie ici quelque 450 collaborateurs. Le groupe, qui se revendique leader européen de la santé naturelle, affiche un chiffre d’affaires de 300 M€ en 2023. Sa croissance s’est fortement accélérée, avec plus de 30 % des ventes entre 2022 et 2023 à travers ses six marques : Biolane, Aragan, Bear with Benefits, Densmore, Dermovitamina et Vitavea, soit 1 200 références commercialisées.

Si le marché est porteur en France, il l’est aussi à l’export où le groupe vendéen réalise près de 110 M€ de chiffre d’affaires : « 40 M€ en Italie, 30 M€ en Allemagne, 20 M€ en Belgique, 15 M€ en Chine et 5 M€ au Canada », détaille celui qui est à sa tête depuis 2019. Il ajoute : « Nous essayons de nous internationaliser, mais force est de constater que le marché français connaît une plus forte progression. » Malgré tout, Havea souhaiterait que l’international pèse la moitié de son chiffre d’affaires à horizon 2025-2026. À ce jour, le groupe ne dispose pas de sites de production à l’étranger mais a ouvert récemment un bureau à Milan (Italie) et en ouvre actuellement un autre à Munich (Allemagne). Anvers(Pays-Bas) et Montréal (Canada) suivront prochainement.

En Vendée, Havea poursuit ses investissements sur son site historique. « Nous avons injecté 12 M€ dans l’outil industriel depuis la crise sanitaire et prévoyons d’investir 4 M€ en 2024 », indique Nicolas Brodetsky. Par exemple, 1 M€ servira à l’acquisition en mai prochain d’une géluleuse haute cadence. En parallèle, deux autres investissements sont en cours de réflexion pour l’acquisition d’une ligne de piluliers et d’une ensacheuse.