Couverture du journal du 26/04/2024 Le nouveau magazine

La Maison qui Switche met en relation des “homers” et des “workers”

Remettre de l’humain et du local dans le travail. C’est le souhait de Maryline André avec La Maison qui Switche (Grandchamp-des-Fontaines). Après 4 ans de R&D, le concept qui consiste à ouvrir sa maison au coworking à domicile gagne du terrain. Une occasion de revenir à une économie de partage plus authentique.

La Maison qui Switche, Grandchamp-des-Fontaines

Le coworking à domicile. C’est le principe de La Maison qui Switche qui revendique près de 500 utilisateurs. © La Maison qui Switche

La Maison qui Switche est née d’une volonté personnelle : « mieux orchestrer ma vie professionnelle et privée », indique Maryline André, ex-inspecteur-comptable. Son idée ? Proposer du coworking à domicile. Elle créé en 2019 sa SAS (CA NC) avant un an de test. « Le modèle a été long à mettre en place mais il répond aujourd’hui à des besoins. » La première année, une centaine de workers expérimentent la plateforme lmqs.fr. Puis, en 2020, un premier cap est franchi avec le référencement de 5 maisons dans l’Ouest. « Aujourd’hui, 28 sont en ligne : 18 dans la région et 10 à l’échelle nationale en secteurs périurbain et rural. Il s’agit essentiellement de particuliers qui souhaitent ouvrir la porte de leur résidence principale. Il est possible de devenir “homer” en 48 heures. Il suffit de se référencer gratuitement et de proposer un espace de son habitation de 9h à 18h. »

Au gré des besoins, le concept continue de gagner du terrain. « J’ai des demandes de workers à Nantes et Paris mais aussi des étudiants ou des retraités qui souhaitent rompre l’isolement. »

450 workers sont inscrits sur la plateforme. « 3/4 sont des indépendants qui utilisent La Maison qui Switche pour leurs rendez-vous clientèle et un coworking. Ils viennent chercher l’authenticité. » Plusieurs formules sont proposées : 30 minutes (6,30€ TTC par personne), 1h30 (10,50€), la ½ journée (12,60€) et la journée (21€). Les trois quarts du prix sont reversé aux homers, la plateforme se rémunérant quant à elle avec le quart restant à chaque transaction.