Accompagner des constructeurs français de véhicules thermiques off road (engins agricoles, miniers, machines de manutention…) vers l’électrique : c’est sur ce marché de niche et encore naissant que s’est positionnée depuis moins d’un an la start-up Torq Electric Motion. « Nous sommes les seuls en France », assure Walter Pageot. Le duo a investi 200 000 € (dont la moitié par emprunt bancaire) dans ce projet soutenu par le réseau Nantes Initiative (20 000 €). Après une première année dédiée au développement de prototypes et une douzaine de projets en cours, ils s’apprêtent à franchir une nouvelle étape avec un début de production en série d’ici à la fin de l’année ou début 2025 dans ce local de 400 m2qu’ils louent.
L’entreprise va quant à elle dépasser les objectifs fixés avec un an d’avance. « Nous devrions clôturer le premier exercice avec un CA de 400 k€ quand l’objectif initial était de 73 000 € », indiquent les deux fondateurs. Ce qui laisse augurer un futur encore plus radieux d’un point de vue commercial. « Nous tablons sur 2,5 M€ de CA dans les deux ans » avant de s’ouvrir au marché européen « dans les trois à quatre ans » quand « l’équipe sera plus structurée ». Pour l’heure, la start-up va accueillir son premier salarié, un responsable production et prototype, d’ici à fin avril. Une autre embauche est prévue dans le courant de l’année (profil technique et/ou commercial) ainsi qu’un alternant à la rentrée.
