L’année dernière, un phénomène a marqué l’immobilier, en Vendée comme ailleurs : « l’augmentation vertigineuse des taux d’intérêt des prêts à l’habitat, de 1,5 à 4,5 % », souligne Dominique Ravon, président du Club Immobilier Vendée Atlantique et dirigeant associé au sein du groupe Duret. Un phénomène qu’il compare à « un tsunami ». Les banques, de leur côté, ont moins prêté et exigé un apport personnel plus conséquent, une mission particulièrement compliquée pour les primo-accédants. « Ce qui a bloqué toute la machine de l’immobilier. »
D’après Laurence Thibaud, présidente de la FNAIM 85 et gérante de L’Adresse Lau des Naiades (Fontenay-le-Comte), nous sommes passés d’un marché d’opportunités à un marché d’utilité. Elle explique : « Avec des taux historiquement bas, les acheteurs ont acheté en masse sans réelles raisons utiles. Ce qui a fait monter la spéculation immobilière. » Mais, selon elle, c’est du passé. Aujourd’hui, on assiste davantage à un phénomène d’attentisme.
Une hausse des prix…
Les prix ont quant à eux continué de grimper. Ce que montre l’étude conjoncturelle publiée en décembre dernier1 par la Chambre des notaires de Vendée. Appartements ou maisons dans l’ancien ou le neuf, terrains à bâtir… Quelle que soit la typologie, la hausse est générale et ce, sur quasi tout le territoire vendéen : +5,8 % sur un an pour les appartements anciens (prix médian : 3 500 €/m2…