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We Protect veut digitaliser ses process de dépollution électromagnétique

En Vendée, les perspectives de développement de la start-up yonnaise We Protect, hébergée à la Loco numérique, sont prometteurs grâce à ses audits et diagnostics innovants autour de la dépollution électromagnétique.

We Protect, Philippe Margoux-Menneret, dépollution électromagnétique, Vendée

Philippe Margoux-Menneret, directeur scientifique et cofondateur de We protect. ©IJ

Fondée en octobre 2019 par Raphaël Verrillo (CEO) et Philippe Margoux-Menneret qui en est le directeur scientifique, la société We Protect est la première agence conseil en prévention des risques professionnels liés à la pollution de l’air (COV*, micro-organismes, Covid-19…) et la pollution électromagnétique au sein des espaces de travail en entreprise, dans l’industrie et les collectivités. We Protect intervient également dans le domaine agricole (centre photovoltaïque, cheptel, ruches…), les transports (taxis, bus, ambulances…) ou chez les particuliers (habitation, voiture, 5G, technologie sans fil…).

La jeune pousse vendéenne propose à ses clients des audits et diagnostics, des solutions matérielles de dépollution (distribution) et des formations (Datatock, Qualiopi) pour mener ces audits et diagnostics. À cela s’ajoute un accompagnement du dirigeant ou responsable QSE jusqu’au remplissage du DUERP, le Document unique d’évaluation des risques professionnels. Autres services : l’installation de matériel de dépollution. La société est habilitée pour délivrer une certification européenne mise au point par le Campus santé de Berlin, justifiant de la dépollution électromagnétique du volume.

Des solutions innovantes centrées sur l’humain

Par son concept inédit, We Protect vient combler un vide. En France, jusqu’à peu, il n’existait en effet pas de solution pour la dépollution électromagnétique. Or, générée par un grand nombre de technologies sans fil, elle a des impacts sur la santé : risques cardiovasculaires, problèmes immunologiques, vasculo-cérébraux, stress permanent extrême, perte de sommeil… Des risques biologiques non couverts par la responsabilité civile professionnelle de l’entreprise. Des procès sont déjà en cours en France et une jurisprudence arrive.

Cette pollution électromagnétique a aussi des impacts sur le travail. L’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) reconnaît même pour la pollution de l’air intérieur une perte de productivité pour l’entreprise de 11%. La perte de production liée à la production électromagnétique sur les espaces de travail, elle, est estimée entre 15 et 20 %.

Le législateur s’est emparé du sujet.  Depuis le 1er janvier 2017, un décret** impose à l’employeur de tout mettre en œuvre pour prémunir ses employés de la pollution électromagnétique, générée par l’ensemble de nos technologies, dans les espaces de travail.

Pour combler ce vide, Philippe Margoux-Menneret, directeur scientifique de la start-up et ancien pharmacien, s’est d’abord formé en Slovaquie en physique quantique pour mieux cerner l’impact biologique de ces ondes électromagnétiques. « En France, les risques sont méconnus. J’avais identifié des failles dans le système de diagnostic. Personne n’allait sur l’humain. J’ai donc imaginé des audits et diagnostics centrés sur l’humain dans son environnement. » Ces diagnostics électromagnétiques innovants ont reçu le prix de l’innovation Santé au travail 2021 lors du salon Préventica (Lille).

Phillippe Margoux-Menneret et Raphaël Verillo sont ensuite allés en Suisse pour les solutions matérielles (plusieurs fournisseurs) « La dépollution électromagnétique ne peut se faire correctement sans une bonne dépollution de l’air, précise le directeur scientifique. Ces solutions sur-mesure, adaptées à la problématique de chacun, « effacent » les mauvais rayonnements et boostent la santé. L’idée :  renverser ces pollutions et reconstituer le capital humain (biologique) grâce à des techniques de physique quantique déjà mise en œuvre lors de la conquête spatiale. L’humain est remis au centre du process. Chez We Protect, nous diagnostiquons l’environnement et l’humain dans son environnement. Objectif : réduire le stress, améliorer la productivité… »

Cap sur l’intelligence artificielle

We Protect, c’est aujourd’hui une équipe de cinq personnes, dont trois commerciaux indépendants.  La société a pour projet de consolider l’équipe commerciale et développer l’école de formation interne pour accroître le nombre de diagnostiqueurs en dépollution électromagnétique ou dépollution de l’air.  Prérequis : avoir un minimum de connaissances en sciences.

We Protect envisage également de digitaliser le process de diagnostic global via une levée de fonds. Objectif : déterminer grâce à l’’intelligence artificielle ce qu’il y a de mieux pour la personne et l’entreprise. Reste à définir la date et le montant du financement.

La pollution électromagnétique, c’est quoi ?

Selon l’Ademe (Agence française de l’environnement),  « les rayonnements électromagnétiques sont une forme  de transport énergétique sans support matériel ». Ce brouillard électromagnétique parasite est émis par un grand nombre de technologies sans fil et par l’électricité de nos maisons. Il s’agit donc de fréquences parasites qui ne s’accordent pas avec les fréquences du vivant. On y trouve les émetteurs dits radio ou TV, les lignes de transports d’énergie, les courants porteurs de ligne (CPL). « À la suite du développement des nouvelles technologies et à l’arrivée de la 5G », la charge environnementale en hautes fréquences sera 500 millions de fois plus importantes qu’en 1980 », affirme We Protect.

We Protect dispose d’un bureau d’études

La start-up vendéenne innove en effet en biorésonance d’activité professionnelles (cabinet médicaux, vétérinaires, dentistes, infirmiers, spa, instituts de beauté…) et industrielles (secteurs cosmétique, nutrition et alimentaire, huiles essentielles, herboristerie, chaîne de protection). la biorésonance est une nouvelle biotechnologie qui permet d’améliorer la qualité du produit, d’augmenter sa durée de consommation dans l’alimentaire ou de diminuer l’allergénicité du produit.

*Composés organiques volatiles.

**Décret n0 2016-1074 du 3 août 2016 relatif à la protection des travailleurs contre les risques dus aux champs électromagnétiques. Source : Légifrance (legifrance.gouv.fr)