Opérationnel au mois d’avril, le service permettra de fluidifier l’ensemble du parcours utilisateur et de générer un acte de cession systématique pour chaque transaction. Forte d’une équipe de quatre collaborateurs au lancement, la start-up vise le recrutement de deux animateurs commerciaux supplémentaires d’ici la fin de l’année.
« Avec toujours plus de technologie embarquée, le vélo est devenu un objet à valeur, remarque Mickaël Ragonneau, le fondateur de Velocertifie.com, entraînant avec lui l’explosion des achats d’occasion. C’est un marché qui pèse 550 M€ et qui devrait doubler d’ici 2030. Cependant, il n’existe aucune garantie permettant de remettre en cause son achat auprès d’un vendeur particulier. C’est ainsi que j’ai commencé à réfléchir à un process capable d’améliorer la sécurisation des transactions. »
Concrètement, après avoir renseigné en ligne les données techniques de son vélo, le vendeur se voit notifié d’une fourchette de valorisation. Il se rend alors chez le vélociste partenaire le plus proche de chez lui pour le faire expertiser et affiner sa cote. Ce dernier est libre d’accepter ou non le devis proposé. En revanche, un pavé contrôle technique spécifiera – le cas échéant – les pièces à changer et la valeur des travaux. « Il n’y a pas de contact direct entre le vendeur et l’acheteur, explique l’entrepreneur. On engage un mandat de vente comme un agent immobilier et on prend une marge sur la transaction. »
Pour sa première année, la jeune pousse ambitionne la création d’un réseau national de 250 partenaires avec, pour objectif final, de plafonner à quatre vélocistes indépendants par département de sorte à n’être qu’à une demi-heure de l’utilisateur final. « On compte 4 000 vélocistes en France, l’idée c’est de travailler avec environ 400 afin de mailler l’ensemble du territoire », conclut-il.
