L’opération se fait en deux temps. Initiée le 15 octobre, une levée privée en cours doit permettre de lever 12 k€ auprès de trente investisseurs. Le reste de la somme, soit 269 k€, sera récolté en royalties via la plateforme nantaise de financement participatif We Do Good. « L’investissement en royalties permet de faire un effet levier auprès des banques. Selon toute vraisemblance, Mobilim va recourir à cette formule pour couvrir l’ensemble de son besoin. Des discussions sont en cours et à venir avec des acteurs bancaires », précise Thomas Piéters, son président fondateur qui s’est reconverti dans la transaction immobilière après avoir travaillé dans le milieu de la pub.
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Cette opération sera bouclée le 14 décembre prochain. Elle vise à accompagner le déploiement de son concept : une agence immobilière mobile. Cette tiny house fabriquée en Bretagne en bois issus de forêts éco-gérées françaises prendra ses quartiers à proximité d’un centre commercial. La première devrait s’installer à Saint-Sébastien-sur-Loire au cours du premier trimestre 2025. Année où le chiffre d’affaires prévisionnel s’établira à 192 k€. Trois emplois seront alors créés. Avant d’entamer une accélération sur le territoire métropolitain. « Les prévisions sont de six agences en 2027 puis 10 l’année d’après et 15 en 2029, pour un total de 35 salariés », indique Thomas Piéters. Ce dernier table sur un chiffre d’affaires de plus de 6,3 M€ à horizon cinq ans.