En 2024, le chiffre d’affaires de Lactalis s’établit à 30,3 milliards d’euros. « Le groupe se hisse à la neuvième place des groupes alimentaires mondiaux », se félicite Jean-Marc Bernier, le directeur général France de Lactalis. Créé en 1953 à Laval, le groupe laitier est présent dans 50 pays et 270 laiteries et fromageries à travers le monde. Il emploie actuellement 85 500 collaborateurs. La France reste son premier marché, avec 5,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires dans l’hexagone.
L’industriel agroalimentaire, qui positionne son offre sur l’ensemble de la gamme des produits laitiers (lait, beurre, yaourt, crème, dessert), affiche un résultat courant de 1,4 milliard d’euros (+4,3%) et un résultat net consolidé de 359 millions d’euros (-16 %), représentant 1,2 % du chiffre d’affaires. Sa dette continue de se résorber pour atteindre désormais 5 milliards d’euros. L’année 2024 a notamment été marquée par un investissement de plus d’un milliard d’euros dans les capacités industrielles du groupe et la réduction de son empreinte environnementale. Près de 200 millions d’euros ont été injectés dans des projets dédiés à l’énergie et à l’environnement. De quoi réduire son empreinte carbone de 13,7 % pour les émissions de scope 1 et 2 par rapport à 2019, avec un objectif de réduction de 50 % d’ici à 2033. Dans le cadre de cette trajectoire, le géant français achève un investissement de 12,7 millions d’euros dans sa laiterie de Mayenne qui traite, chaque année, près de 420 millions de litres de lait et emploie plus de cent-cinquante personnes. Une partie de cette enveloppe a servi à l’installation d’une chaudière biomasse.
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