Placée en redressement judiciaire le 8 janvier pour recentrer ses activités sur le Grand Ouest et trouver un repreneur à sept des treize résidences qu’elle exploite dans l’Hexagone, Heurus n’a pas trouvé de repreneur à temps.
« Un appel d’offres avait pourtant été ouvert par l’administrateur judiciaire en charge de la résidence de Villennes-sur-Seine », précise le groupe spécialisé dans l’exploitation de résidences intergénérationnelles mêlant seniors et actifs. « Plusieurs repreneurs s’étaient positionnés avant de se désister, faute de n’avoir réussi à lever les conditions suspensives. »
De ce fait, le tribunal de commerce de Nantes a requalifié le redressement judiciaire de la résidence L’Aubrière en liquidation judiciaire. Elle est autorisée à poursuivre son activité jusqu’au 31 mars. De quoi permettre au mandataire judiciaire en charge du dossier de reloger les vingt seniors et vingt actifs présents dans la résidence.
« C’est avec une profonde tristesse que nous devons nous résoudre à la fermeture de cette résidence, une épreuve difficile tant pour nos équipes que pour les résidents et leurs familles », regrette Catherine Labardant, présidente du groupe de 215 salariés affichant un chiffre d’affaires de 16,8 millions d’euros. « Notre priorité absolue reste d’accompagner chacun avec bienveillance et garantir à nos résidents une transition sereine vers une nouvelle solution d’accueil. »
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Pour rappel, cette liquidation intervient après celle de la résidence Béatrix de Laval le 19 février dernier, tout juste inaugurée en juin 2024. Malgré des discussions avancées avec un repreneur, ce dernier s’était finalement retiré. Le tribunal de commerce de Nantes n’avait alors pas eu d’autre possibilité que de liquider la résidence lavalloise.