La pépinière familiale vendéenne Ripaud (50 salariés – plus de 9 M€ de CA), qui s’affiche comme le leader français de l’art topiaire et du haut de gamme, développe depuis un an et demi de nouvelles plantes nourricières qui résistent à la sécheresse comme au froid (pommier, poirier, agrumes originaires du Sud, jujube…), soit une cinquantaine d’espèces. Des végétaux qui vont bientôt trouver place dans deux cours d’école.
Car à la suite d’une rencontre entre des professeurs d’un collège en visite à la pépinière l’été dernier, l’idée a germé d’offrir ce type de plantes pour les planter dans deux collèges (public et privé) de La Châtaigneraie, soit à 3 km de la pépinière. Une opération qui s’inscrit dans le cadre d’un projet de sensibilisation à l’environnement.
Une quarantaine d’élèves et leurs professeurs sont ainsi venus le 23 novembre choisir des plantes et échanger sur les conseils pratiques pour les planter dans la cour d’école et les entretenir pour ensuite récolter les fruits et repartir avec quelques idées cuisine. Ils ont également profité de leur venue pour visiter la pépinière et son site de production de plus de 100 hectares, en présence d’Alain Leboeuf, président du Conseil départemental de Vendée. « La pépinière ouvre régulièrement ses portes aux établissements scolaires et avait déjà donné des plantes au collège de Chantonnay à l’automne dernier. C’est l’occasion d’initier les jeunes à la diversité de ces plantes. C’est aussi une porte d’entrée pour parler de l’environnement », explique Marc-Henri Doyon, à la direction de l’entreprise depuis juillet 2022, qui a assuré la visite avec Amandine et Damien Ripaud, qui forment l’équipe dirigeante. C’est aussi un moyen de valoriser le métier de pépiniériste qui « souffre d’un déficit de notoriété ». Et, pourquoi pas, faire naître des vocations…