« L’enjeu pour la pérennité de nos entreprises, c’est d’être en capacité de transmettre nos savoir-faire », affirme Sophie Renner, présidente de Vensys Group (60 M€ de CA et 330 salariés), localisé au Poiré-sur-Vie.
Si cette entreprise familiale (intégrateur de solutions électrohydrauliques et robotiques) parvenait jusque-là à fidéliser ses apprentis, c’est moins vrai aujourd’hui. « Auparavant, 25 % de nos effectifs étaient issus de l’apprentissage. Aujourd’hui, ce chiffre est tombé à 15 %. Nous parvenons plus facilement à fidéliser les apprentis en CAP, moins nos ingénieurs qui sont “chassés”. Ces profils très recherchés sont plus difficiles à garder. »
Chez Vensys Group, chaque apprenti suit le même parcours d’intégration que les nouveaux salariés. « Aides ou pas, nous continuerons de miser sur l’apprentissage, car les jeunes sont l’avenir de notre entreprise. »
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Même discours du côté de Claude Le Bars, DRH au Crédit agricole Atlantique Vendée (1 500 collaborateurs dont 150 alternants), où les aides représentent moins de 20 % du coût de l’alternance. L’établissement prévoit d’accueillir 125 apprentis à la rentrée prochaine (25 de moins comparé à la précédente promotion).