Né en 1987 sous l’impulsion de Philippe Maindron, le festival de Poupet n’a jamais cessé de se réinventer pour attirer les plus grands artistes. De la ferveur populaire suscitée par Pierre Bachelet en 1999 au show monumental de Johnny Hallyday en 2006 sur les terres encore vierges du Vendéopôle de La Verrie, en passant par les trente ans célébrés avec Indochine… Chaque été, Saint-Malô-du-Bois, commune d’à peine 1 700 habitants, devient le centre de la scène culturelle vendéenne. Portée par l’énergie de 1 200 bénévoles, elle accueille plus de 100 000 festivaliers sur les trois semaines de concerts. Et à l’heure où de nombreux Zénith connaissent un regain de fréquentation, Poupet cultive son modèle singulier : un théâtre de verdure de 5 000 places sur les bords de la Sèvre Nantaise à quelques kilomètres du Puy du Fou. Sans jamais céder à la tentation de la démesure. « Cette année encore, seules deux soirées seront délocalisées à la Clairière du Bois Chabot à Saint-Laurent-sur-Sèvre, pour accueillir jusqu’à 30 000 spectateurs au concert de DJ Snake et Poupet Déraille, la soirée de clôture », explique Thomas Maindron, directeur général depuis 2017.

Thomas Maindron, directeur général du festival. MATHIEU MARIN – IJ
« Une exigence technique et logistique toujours plus forte »,
Mais à l’aube de ses quarante ans, entre l’incontestable succès de l’édition 2024 et la montée en puissance des exigences des artistes, le festival vient de conclure une phase de modernisation de son théâtre. Un investissement conséquent pour l’association autour de 2,5 millions d’euros afin d’adapter son outil : loges doublées, espace technique élargi, catering repensé, toilettes triplées et entrées retravaillées. « Les productions tournent désormais en Zénith ou dans les salles XXL comme la future Arena des Sables-d’Olonne, avec des décors et des …
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