Couverture du journal du 01/09/2025 Le nouveau magazine

« Le plus gros projet d’autoconsommation collective de la région »

À l’initiative de Sud Retz Atlantique Communauté, la récente extension de la plateforme logistique LSL de la Manufacture Française du Cycle, filiale du groupe Intersport à Machecoul-Saint-Même, va accueillir sur son toit une installation photovoltaïque de 13 000 m2 d’ici l’été. Le maire et président de la communauté de communes, Laurent Robin, nous en dit plus sur cette opération pilote, qui pourrait être amenée à être dupliquée sur le territoire.

Le projet, qui consiste à créer une centrale photovoltaïque sur le toit de l'extension de la Manufacture Française du Cycle à Machecoul, aura une puissance solaire de 1,85 MWc.

Le projet, qui consiste à créer une centrale photovoltaïque sur le toit de l'extension de la Manufacture Française du Cycle à Machecoul, aura une puissance solaire de 1,85 MWc. ©Shutterstock

Laurent Robin, maire de Machecoul-Saint-Même et président de Sud Retz Atlantique Communauté. ©Ville de Machecoul

Dans quel contexte ce projet associant producteurs et consommateurs d’électricité en circuit court est-il né ?

Quand le groupe Intersport a souhaité étendre son bâtiment accueillant la Manufacture Française du Cycle, le permis de construire a été difficile à obtenir à cause des contraintes environnementales. Comme nous y avons passé beaucoup d’énergie et que commençait à poindre l’obligation(1) de faire du photovoltaïque sur les nouveaux bâtiments, je leur ai soumis l’idée de créer un projet d’autoconsommation collective sur le toit du bâtiment en question. Après négociation, Intersport a accepté de nous mettre à disposition sa toiture et a pris à sa charge le coût des renforts pour que le toit puisse supporter la charge de 100 tonnes de l’installation solaire.

« Plutôt que d’avoir un toit de 18 000 m2 qui ne sert à rien, autant en profiter pour produire de l’électricité. »

Quel est l’objectif de l’opération ?

Si on raisonne en termes d’artificialisation des sols, on a construit sur site un bâtiment d’un hectare et demi pour un usage industriel. Alors plutôt que d’avoir un toit de 18 000 m2 qui ne sert à rien, autant en profiter pour produire de l’électricité. C’est du bon sens et de l’optimisation. Autrement dit, on va profiter du fait d’artificialiser les s…