Ces parcs d’activités illustrent bien comment une initiative politique peut impulser un développement économique territorial durable, en favorisant la décentralisation de l’emploi et l’ancrage des entreprises en milieu rural. Trente ans après leur création, ces espaces doivent s’adapter aux nouveaux défis liés à la gestion foncière, à la transition écologique et aux évolutions des modes de travail.
Nés dans les années 1990 d’une ambition politique, les Vendéopôles sont devenus l’un des atouts majeurs du développement économique vendéen. Ces quatorze parcs d’activités, stratégiquement répartis, ont permis de décentraliser l’emploi, d’ancrer les entreprises dans les territoires ruraux et de dessiner un maillage territorial cohérent. Trente ans plus tard, le modèle continue d’évoluer, confronté aux enjeux fonciers, aux attentes environnementales et aux mutations du travail.
En trente ans, les Vendéopôles ont transformé le paysage économique de la Vendée. Pensés comme des zones d’activités stratégiquement implantées en sortie d’autoroute, ils ont su combiner entreprises, emplois et investissements. Retour en chiffres sur ce modèle de développement territorial.
Spécialiste de l’histoire économique des Pays de la Loire, Ghislain de La Gatinais analyse les dynamiques du « modèle vendéen », qui a donné naissance à un écosystème entrepreneurial distinctif en France.
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