Après 45 ans de fonctionnement, le site vendéen de Winncare commence en effet à montrer une certaine vétusté, l’état du bâtiment de 9 600 m2 ne s’étant pas arrangé avec les dernières tempêtes, dont une qui a arraché une partie du toit en octobre dernier. Le groupe a donc décidé d’« optimiser les capacités du site », indique Tetiana Soulat, qui dirige l’usine vendéenne depuis novembre 2022. Ainsi, 2 M€ vont être investis dans les deux ans dans cette rénovation engagée en partenariat avec le cabinet d’architectes Pelleau et Associés à La Roche-sur-Yon. Et autant dans l’outil de production pour avoir « des machines plus modernes et performantes » : découpe laser tube, robots de soudure, ligne de traitement de surface, dans le but, notamment, de réduire les TMS (Troubles musculo–squelettiques). Les premiers investissements interviendront en avril. « Tout l’enjeu du projet sera de ne pas arrêter l’activité. »
Le site, qui réalise 35 M€ de chiffre d’affaires (stable sur un an), dont 80 % en France, va voir ses capacités de production augmenter. Aujourd’hui, l’usine produit environ 35 000 lits par an pour l’hospitalisation à domicile et les établissements de type Ehpad, « contre 30 000 il y a environ dix ans », compare la directrice, qui table sur la production de 42 000 à 45 000 lits à horizon 2028/2029.
L’usine, qui emploie 150 salariés, envisage par ailleurs d’avoir moins recours à l’intérim. Cette année, il est prévu d’embaucher 15 à 20 personnes (techniciens, opérateurs de production, chaudronniers, soudeurs, régleurs robot).