« Cela a beaucoup de sens pour moi », confie Sophie Richard, fondatrice et présidente de Viagimmo, dont la raison d’être est « accompagner au mieux nos grands-parents à vivre plus sereinement leur troisième et quatrième âge et leur retraite. Il s’agit aussi de mieux accompagner les acquéreurs à pouvoir se constituer de l’immobilier différemment ». Devenir une société à mission est un moyen pour elle de rester fidèle à l’ADN de départ « en cohérence » avec ses convictions et ambitions. L’objectif est ainsi de pérenniser une vision et une culture de l’entreprise en embarquant les franchisés (environ cinquante personnes).
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Sa volonté est de continuer à démocratiser ce dispositif qu’elle qualifie de « vertueux » mais qui est entaché par des « idées reçues ». Sophie Richard est persuadée que le viager sera, à l’avenir, un moyen de se verser une retraite complémentaire. Ainsi, elle se fixe plusieurs objectifs sociaux et environnementaux comme favoriser le maintien à domicile des seniors ou optimiser la rénovation énergétique des logements grâce à la vente en viager.
À noter que Viagimmo n’exclut pas une ouverture de capital. « Viagimmo a grandi, avec une équipe (le siège compte huit personnes) et un réseau structuré… J’ai désormais tous les ingrédients pour assurer un déploiement important de la marque. » Aujourd’hui, Sophie Richard ne se dit pas opposée à s’ouvrir à des associés qui auront « une histoire à raconter » avec elle.