Un des temps forts des rencontres était la présentation des résultats de l’étude de Food Service Vision sur la saison estivale 2024. En quoi s’agit-il d’un été complexe pour le secteur ?
On a réalisé de très mauvais chiffres en juillet. Sur août, ils ont eu tendance à revenir à la normale mais sont loin de compenser les manques à gagner du début de saison… Cela s’explique par plusieurs raisons. Nous avons d’abord dû composer avec une météo très capricieuse, du printemps jusqu’à août. Ensuite, il y a eu le résultat des législatives, qui a créé un phénomène de sidération chez les Français et a eu tendance à les clouer chez eux. Si bien que les réservations de dernière minute sur fin juin et toute la première quinzaine de juillet n’ont pas fonctionné… Le troisième sujet, c’est le pouvoir d’achat. On a constaté que les clients faisaient attention à leurs dépenses : ils ne prenaient pas de café ou renonçaient aux desserts. Globalement, on sent les Français inquiets pour l’avenir et les bas de laine repartent à la hausse.
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