Les professionnels du secteur maritime et fluvial veulent se fédérer plus efficacement, car comme l’ont indiqué Gilles Violleau du bureau d’études Mauric et David Bartoletti, directeur de Seco Marine, « le sujet de la transition énergétique des bateaux, tels que des navettes maritimes ou des convois fluviaux, se joue tout autant sur les infrastructures à terre que par la transformation des bateaux ».
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Développer les escales sur la Loire
C’est aussi sous l’angle du collectif « maillant la Loire » qu’est explorée l’idée d’itinérance fluvestre, illustrée par la collaboration entre l’UTI Loire de Voies Navigables de France (VNF) et Osez Mauges, un des EPCI portant l’ambition de vingt-trois lieux d’escales sur la Loire entre Angers et Nantes. « La Loire en bateau, c’est une idée à laquelle les professionnels croient et pour laquelle ils œuvrent depuis plusieurs années », indique Bernard Henry, président de l’UFMO.
Frédéric Avierinos, d’Entreprises Fluviales de France, rappelle que « quinze millions de passagers voyagent sur des bateaux fluviaux en France, preuve d’une extraordinaire dynamique », soulignant les « synergies évidentes entre le maritime côtier et le fluvial ». Il demeure que, si les métiers de ces deux secteurs ont des perspectives de développement, ceux-ci restent encore trop méconnus, comme le souligne Anne Lepage, directrice de l’association brestoise La Touline pour qui « les difficultés de recrutement sont accentuées par le cloisonnement existant entre les formations et les reconnaissances professionnelles difficiles entre le statut de marin et celui du fluvial ».