Le projet initial de parc éolien offshore vendéen, à seulement 15 kilomètres des côtes, avait suscité un vif émoi en début d’année 2024. Élus et associations s’étaient émus de la zone choisie entre Les Sables-d’Olonne et Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Annoncé vendredi 18 octobre, au Journal officiel, le futur parc éolien sera finalement positionné à 85 kilomètres des côtes vendéennes. « Bien au-delà du seuil minimal de 37 kilomètres que nous avions fixé et défendu », se réjouit Yannick Moreau, maire des Sables-d’Olonne.
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Une carte alternative proposée
L’association vendéenne des élus du littoral (Avel) était montée au créneau, cet été, en proposant une carte alternative pour le développement de l’éolien en mer, jugeant que la proposition de l’État avait « été réalisée sans concertation avec les élus du territoire ». Une carte permettant de concilier la pêche artisanale, la préservation du littoral et des oiseaux marins « avec un éloignement minimum du parc de 20 milles nautiques de la côte ».
Yannick Moreau indique « qu’il est possible et raisonnable de concilier la préservation de nos paysages et le développement des énergies marines renouvelables dont notre pays a besoin, quand bien même la stratégie énergétique nationale n’a pas encore été définie par la loi ».
En revanche, ces nouvelles cartes de planification maritime n’indiquent pas de changement, ni d’extension des parcs éoliens de Saint-Nazaire et des îles d’Yeu et Noirmoutier.
