En 2020, 133 000 logements étaient vacants dans les Pays de la Loire, rapporte l’Insee dans une étude publiée mi-janvier. D’après l’Institut national de la statistique et des études économiques, plusieurs raisons peuvent expliquer cette vacance, comme le délai entre un changement de locataire ou de propriétaire, le délai dans une procédure de succession, le départ du propriétaire en maison de retraite sans mise en vente ou en location, l’inadéquation du logement aux besoins de la population (taille, location, prix) ou encore sa vétusté.
Les politiques publiques s’intéressent particulièrement au sujet à la fois pour répondre aux problématiques d’accès au logement, mais aussi dans l’optique de redynamiser des territoires non tendus, constituer une offre supplémentaire dans les territoires tendus ou encore se substituer à la construction de logements neufs par artificialisation des sols. Lancé en 2021, le Plan national de lutte contre les logements vacants, coordonne et complète ainsi les plans “Logements d’Abord”, “Petites villes de demain”, ainsi que le programme “Action cœur de ville”. À cela s’ajoute, depuis plus d’un an, une taxe sur les logements vacants dans les zones tendues : elles concernent 83 communes de la région.
Dans sa synthèse, l’Insee précise que la région affiche le deuxième plus faible taux de logements vacants (6,4 %) de France…