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Pays de la Loire : une région où il fait bon diriger

Selon le baromètre de la Fondation MMA des entrepreneurs du futur sur la « forme et l’état d’esprit des dirigeants de TPE, PME et ETI », ceux des Pays de la Loire se distinguent par une très bonne santé physique et psychologique. Mais tout n’est pas rose pour autant… Ils pourraient mieux faire, notamment en termes d’hygiène de vie et de suivi médical.

Près de 14 % des dirigeants ligériens ne se rendent jamais chez le médecin alors que la moyenne nationale est de 10 %. Photo Shutterstock

Au printemps 2024, la Fondation d’entreprise MMA des entrepreneurs du futur et Bpifrance Le Lab ont interrogé 1 500 dirigeants français de TPE/PME et ETI (1 à 4 999 salariés) sur leur forme physique et psychologique, mais aussi sur le thème de la maladie longue. Les résultats de cette étude ont été dévoilés fin juin. « Bonne nouvelle, 93 % des sondés des Pays de la Loire se disent aujourd’hui en bonne forme physique et 80 % en bonne forme psychologique », résume Sylvie Bonello, déléguée générale de la fondation. « Des taux qui ne doivent cependant pas faire oublier les défis du quotidien de nos dirigeants : l’équilibre vie pro et vie perso reste un vrai challenge et il demeure difficile pour eux d’instaurer un suivi régulier chez le médecin. »


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Mais alors les dirigeants ligériens sont-ils plus en forme que la moyenne nationale ? C’est le cas sur chaque indicateur : les dirigeants français sont 90 % à indiquer être en bonne santé (93 % en Pays de la Loire), 76 % en bonne santé mentale (80 % en PDL) et 28 % en très bonne santé. Avec 52 % des Ligériens interrogés en « très bonne santé », les Pays de la Loire se placent en deuxième position des régions françaises où il fait bon diriger, derrière la région PACA.

Dos, articulations, sommeil : le trio des maux

Cependant, certains maux persistent. 68 % des dirigeants ligériens sondés déclarent ressentir des douleurs (71 % à l’échelle nationale). Et plus de la moitié souffrent du dos. Les douleurs articulaires arrivent en deuxième position et touchent 35 % des dirigeants ligériens (38 % en France). Les troubles du sommeil viennent compléter le trio de tête, atteignant 34 % en Pays de la Loire.

Au quotidien, les dirigeants ligériens sont attentifs à leur hygiène de vie mais pourraient mieux faire. Ils sont 78 % à avoir pris des dispositions pour prévenir l’apparition de maladies graves, mais seulement 47 % à avoir repris une activité physique (54 % en France). Dans l’assiette, ils sont 41 % à avoir assaini leur alimentation, contre 48 % à l’échelle nationale.

Maladies longues : 3 % des dirigeants ligériens concernés

Concernant leur équilibre vie pro et vie perso, ils sont 37 % à rencontrer des difficultés pour concilier les deux. Un chiffre conforme à la moyenne nationale. Côté médical, ils sont 29 % (27 % en France) à effectuer des contrôles préventifs réguliers. Mais un chiffre reste préoccupant : 14 % ne se rendent jamais chez le médecin alors que la moyenne nationale est de 10 %.

Enfin, concernant les maladies longues, 3 % des répondants ligériens ont été ou sont concernés (4 % en France). Le cancer est le premier motif cité (35 %), devant les maladies chroniques comme le diabète ou la sclérose en plaques (25 %), et les maladies cardio-vasculaires (13 %). Pour les prévenir, 78 % des décideurs ligériens indiquent avoir instauré des nouvelles pratiques au quotidien (sport, hygiène de vie…) et 60 % ont pris des dispositions de prévoyance pour être couverts et accompagnés en cas de maladie grave et invalidante. En revanche, seuls 13 % ont réfléchi à un « plan d’action » (personne de confiance, aménagement de l’organisation…) en cas de gros pépin.

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