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Nobullshit Tech Engineers : le collectif de « pompiers » du code

Lancée en 2022 par François-Guillaume Ribreau, Nobullshit Tech Engineers s’attaque à la dette technique et à la fragmentation des systèmes d’information des PME et grandes entreprises. Constitué en SARL depuis février 2023, le collectif est composé majoritairement de freelances soit 12 membres à partir du mois de septembre.

François-Guillaume Ribreau, Nobullshit Tech Engineers

François-Guillaume Ribreau, fondateur de Nobullshit Tech Engineers ©FG Ribreau

« En tant que directeur technique (CTO), j’ai eu l’occasion d’accompagner des grands groupes, des start-up et des services publics dans leurs projets de développement informatique, indique François-Guillaume Ribreau, fondateur de Nobullshit Tech Engineers. Généralement, les entreprises font appel à des sociétés de service qui placent des prestataires et facturent. Ces derniers sont cantonnés à des périmètres limités, un héritage du monde industriel où l’on découpe les tâches en petits morceaux, analyse-t-il. Ils n’ont pas de vue globale et peuvent difficilement comprendre les enjeux business des entreprises pour aligner leurs actions dessus et leur permettre d’accélérer. La dette technique augmente, entraînant avec elle l’essoufflement des partenaires et/ou des équipes internes. Au sein du collectif, on répond à une question : comment utiliser la techno pour fluidifier les flux d’information au sein de l’organisation ? À cet égard, nous sommes capables de parler aussi bien avec la direction générale que la direction technique et commerciale. À nous de comprendre leurs problématiques et d’expliquer les enjeux liés aux métiers de chacune des parties prenantes. Sur un temps plus ou moins long, nous accompagnons les équipes en leurs donnant la trajectoire pour qu’elles puissent se redresser ».

À l’inverse d’une ESN ou d’une société de service, chaque membre est coaché quotidiennement pour l’amener à acquérir une vision globale. Et chacun fixe son taux journalier moyen, le collectif prenant une marge transparente (entre 10 et 20 %) sur ce qui est facturé au client final. « À terme, nous souhaitons que l’informatique ne soit plus considéré comme un centre de coût, mais de profit ! Pour l’instant, nous sommes intervenus auprès de quatre entreprises. Notre objectif n’est pas la croissance, mais la qualité des interventions avec une ambition : redresser la tech en France. Je me donne deux ans pour faire monter en compétences nos freelances afin que les premiers membres soient capables de transmettre cette connaissance aux suivants », conclut François-Guillaume Ribreau.