Si, pour l’heure, la toute nouvelle usine produit 300 kg d’hydrogène renouvelable par jour, sa capacité devrait être augmentée dans les prochains mois. Avec un objectif : alimenter des besoins industriels et de mobilité. « Quand l’usine sera à une tonne par jour, elle pourra alimenter tous les bus et les camions poubelles d’une ville de 50 000 habitants », explique Matthieu Guesné. Soit l’équivalent des usages en mobilité lourde d’une ville comme La Roche-sur-Yon.
« On va démontrer qu’on peut produire en mer »
Retour en arrière et arrêt sur image sur janvier 2020. La jeune start-up nantaise, créée trois ans plus tôt par un ancien cadre du Commissariat à l’énergie atomique, communique sur une levée de fonds d’amorçage de 8 M€, destinée à mettre sur pied sa première usine. Un an et demi plus tard, alors que la crise sanitaire est passée par là, l’usine est sortie de terre et Matthieu Guesné regarde désormais vers un horizon bien plus large que celui des côtes vendéennes… Car l’usine pilote de Bouin n’est qu’une première pierre dans l’édifice prévu par Lhyfe, en France et à l’international.
En France d’abord, demain se prépare dès aujourd’hui. Jouxtant le site de production, le premier centre de R&D de Lhyfe a lui aussi vu le jour. Il est principalement dédié à l’optimisation de son process de production et à ses travaux sur l’offshore. La production d’hydrogène en mer est déjà sur les rails, à travers la mise en place d’un premier démonstrateur sur le site expérimental du Sem-Rev, au large du Croisic.
« On va démontrer qu’on peut produire…