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Liébot Immobilier se lance dans l’investissement immobilier

Créée en novembre 2023, Liébot Immobilier est une société foncière de la famille Liébot, industriels vendéens qui possèdent par ailleurs le groupe Liébot (K.Line, Ouest Alu, MéO…) Sans lien direct avec le spécialiste des fenêtres industrielles et des façades en aluminium, l’entreprise dirigée par Philippe Liébot,se positionne comme un investisseur immobilier indépendant et privé, visant un portefeuille d’actifs diversifiés. Elle cible un volume d’investissement annuel d’environ 5 M€ en fonds propres.

Philippe Liébot, directeur général de Liébot Immobilier ©Liébot Immobilier

« Après des études de commerce à l’Essec, j’ai suivi un Master spécialisé en management dans les entreprises de construction avec l’idée de travailler un jour pour le groupe familial, témoigne Philippe Liébot, le directeur général de Liébot Immobilier. Puis j’ai découvert la promotion immobilière et me suis passionné pour ce métier que j’ai exécuté pendant huit ans. » Il ajoute : « Depuis quelques années, je m’intéresse à l’investissement immobilier et aux sociétés foncières. Il faut savoir que la création de valeur d’une foncière repose sur deux modèles : le premier consiste à investir dans un actif, de récupérer un loyer et d’attendre un rendement. C’est ce que je privilégie pour l’instant avec Liébot Immobilier. Le deuxième consiste à valoriser son patrimoine par des travaux de rénovation ou de transformation. La rentabilité est perçue à plus court terme, au moment de la vente du bien. » Il poursuit : « Étant donné que j’ai appris sur le tard, j’ai entrepris de me former aux métiers de l’investissement immobilier – à temps partiel – pour accompagner mon projet de création. On parle de montants d’investissements conséquents, pas question de faire une erreur qui pourrait être fatale à la foncière constituée par notre famille ! Je précise ici que Liébot Immobilier n’est en aucun cas une filiale du groupe Liébot. Le seul lien qui pourra exister entre les deux activités, c’est quand il faudra remplacer des fenêtres », plaisante-t-il.

Dans un premier temps, l’entrepreneur limite sa zone d’acquisition à quelques grandes villes (Paris, Nantes, Rennes et Bordeaux) et se concentre sur des actifs de bureaux et de logistique. À terme, il vise la diversification sur les logements, commerces, hôtels et l’étendue de sa prospection à l’ensemble des métropoles françaises. Celui qui finalise actuellement son premier projet vise un volume d’acquisition entre 10 et 15 M€​​​​​​​.