L’association Guérande Atlantique se lance dans l’autoconsommation collective

Concrètement, certains adhérents de l’association vont devenir producteurs d’énergie propre en installant des panneaux photovoltaïques sur leur toiture, l’utiliseront pour eux-mêmes, puis revendront l’énergie excédentaire produite à certaines des entreprises adhérentes qui deviendront alors consommatrices. L’installation des panneaux devrait être finalisée « d’ici juin prochain », estime Luc Chelet, président de l’association territoriale, par ailleurs PDG de l’entreprise de négoce de bois et matériaux, Chelet Bois. L’énergie solaire produite pourra être utilisée « dès qu’Enedis aura donné son feu vert pour sa diffusion » ajoute-t-il. À ce jour, trois entreprises de l’association (Chelet Bois et deux entreprises du groupe ACIEO, Les Ateliers David et MAF) ont prévu de devenir productrices. « L’idée première de l’association est avant tout l’entraide entre adhérents, et pour ce projet, cela passera par une revente de l’électricité à un coût moins cher que le marché », indique Luc Chelet. Le dirigeant, qui y voit un « intérêt à la fois financier et écologique », sera cependant attentif au « business plan établi » pour déterminer le coût de la revente qui pourra fluctuer, comme le marché, afin d’amortir le budget de 200 k€ investi, prévu pour être amorti d’ici 12 ans estime-t-il. Les plus grosses entreprises du réseau, dont beaucoup sont situées dans la zone de Villejames, se montrent d’ores et déjà intéressées « comme E.Leclerc ou McDonald’s » selon Luc Chelet qui estime « le besoin des entreprises du réseau à environ cinq millions de kilowattheures d’ici trois ou quatre ans ».