La start-up, qui s’est distinguée dans la catégorie des métiers d’art de la mode, s’est vue remettre une subvention de 20 000 € ainsi qu’un parrainage d’un professionnel de la communication pour booster sa notoriété et ancrer le réflexe « réparation » auprès du grand public.
« Je défends l’idée d’une mode raisonnable », explique Blandine Barré, la fondatrice des Réparables. Il s’agit de proposer un service en ligne simple et rapide, aux particuliers comme aux professionnels, pour réparer leurs vêtements plutôt que de les jeter. Et d’ajouter : Le monde du textile évolue, des marques aussi font appel à nous, que ce soit en direct ou en marque blanche. Elles sont nombreuses à ne plus vendre uniquement un produit, mais un usage autour de celui-ci (location, seconde main, réparation). »
Depuis sa création, la plateforme couvre pas moins de 80 départements français. Des clients particuliers en Belgique, en Suisse, au Portugal et en Autriche ont déjà testé la réparation en ligne. « Nous avons eu un client professionnel jusqu’en Irlande du nord, précise l’entrepreneure. Si l’on veut que la réparation se démocratise, il faut la rendre visible, défend-elle. Les Réparables doit être dans le « top of mind » (notoriété de premier rang) des consommateurs. Ce soutien du ministère est une opportunité pour s’imposer face aux projets concurrents de plus en plus nombreux. »
L’entreprise de six collaborateurs (chiffre d’affaires non communiqué) multiplie les projets pour 2023 : pérenniser son antenne lyonnaise et intégrer de nouveaux locaux pour y accueillir plus de réparations et un centre de formation.