Quel bilan de l’année 2023 et quelles perspectives pour 2024 ? Le 19 janvier dernier, Nantes Saint-Nazaire Port réunissait la presse dans ses locaux nantais pour y dévoiler les grandes tendances de son activité et évoquer ses projets réalisés, en cours et à venir.
En préambule, Christelle Morançais, présidente de la Région Pays de la Loire et du Conseil de surveillance de Nantes Saint-Nazaire Port, a martelé : « Je veux être pour le port une présidente de combat, sur deux volets. D’abord, défendre et préserver le trafic. C’est le cœur de métier du port, et qui doit le rester. » Avant d’ajouter : « Le deuxième combat, c’est la transition du port », encore très dépendant des énergies fossiles. D’où les trois objectifs inscrits dans le plan stratégique 2021-2026 de Nantes Saint-Nazaire Port : « réussir la transition énergétique et écologique », « conforter le rôle de porte maritime du grand Ouest » et « servir le développement économique et social de l’estuaire de la Loire ».
Trois nouvelles lignes en 2023
À mi-parcours de ce plan stratégique, où en est-on ? D’abord, le déploiement du plan s’appuie sur le développement du port de commerce. À cet égard, Michel Puyrazat, président du directoire par intérim de Nantes Saint-Nazaire Port1, s’est réjoui de « trois belles avancées » : la nouvelle ligne maritime Con-ro (conteneurs et roulier), opérée par Bahri Lines, reliant Asie et Europe, qui fait escale une fois par mois à Montoir-de-Bretagne, le service Wec Lines reliant sud et nord de l’Europe avec deux navires par semaine, et en matière de roulier, une troisième ligne mise en place depuis le milieu de l’année 2023, avec deux départs par mois vers la Turquie pour l’export des véhicules produits dans l’usine Stellantis de Rennes.
Un foncier orienté transition énergétique
Le foncier et sa valorisation sont un autre volet important du plan stratégique du port. En plus du développement de projets immobiliers logistiques et tertiaires, le domaine foncier intègre plus avant la transit…