Couverture du journal du 02/07/2025 Le nouveau magazine

Hogly, « la confiance retrouvée »

Des joies de la D1 au redressement judiciaire, en passant par de mauvais résultats sportifs, le Hogly a tout connu en quelques semaines. Relégué en D3 à la fin de la saison 2018-2019, le seul club de Vendée de hockey sur glace vient de remonter d’une division. Élisabeth Bricard, vice-présidente du Hogly en charge du sponsoring, nous explique comment le club s’est reconstruit sur le plan sportif et financier, en quatre ans seulement.

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L'équipe de hockey sur glace du Hogly. ©Sarah Pacaud et Mélanie Poilvilain

En 2019, le Hogly subit une double relégation et part en D3. Pouvez-vous nous rappeler comment le club a failli disparaître ?

2019 a été une année noire pour le Hogly. Après quatre années passées en D1, deuxième niveau national après la Magnus, le club de hockey sur glace de La Roche-sur-Yon est relégué en D2 à la suite de ses mauvais résultats sportifs. Quelques jours plus tard, parents bénévoles et partenaires apprennent que le club a une dette d’environ 200 k€ et qu’il ne peut continuer ainsi. Rapidement, il est placé en redressement judiciaire pour trois ans. Le nouveau bureau opte alors pour une relégation administrative en D3 pour remettre les comptes à plat. À ce niveau-là, il y a en effet moins de matchs et de déplacements, et le budget est moins important.

Quelles furent les premières urgences pour rebondir ?

La première étape a été d’élire un nouveau bureau. Ensuite, il a fallu s’atteler au remboursement de la dette. Accompagnés par un mandataire judiciaire, nous avons procédé à un état des lieux des créances et établi un échéancier.

La seconde urgence a été d’avoir une équipe fanion pour repartir. En D1, certains joueurs étaient professionnels, d’autres semi-professionnels (une prime mensuelle et un travail à côté, NDLR). En D3, personne n’était payé, surtout la première année. Conséquence : les joueurs pros sont partis. Ceux qui sont restés étaient des Yonnais et quelques joueurs étrangers qui avaient fait leur vie ici, ainsi que l’entra…