« Les Chinois et les Américains se posent beaucoup moins de questions quand il s’agit de subventionner leur économie. Mais, ici, aller demander de l’argent à l’État n’est pas dans la culture vendéenne. Donc, soyez décomplexés ! », lâche Emmanuel Cognet, dirigeant associé du cabinet de conseil Dix Septembre (Les Herbiers), qui accompagne les entreprises dans leur parcours de financement.
Si, jusqu’alors, solliciter les aides de l’État ne faisait justement pas partie des habitudes du groupe Liébot, l’ETI vendéenne, fabricante de fenêtres et façades aux 4 300 collaborateurs, a changé de philosophie depuis. « Nous avons choisi d’en profiter. Ces aides sont là pour ça ! », s’exclame Bruno Léger, son directeur général, lors du Café Medef, organisé le 5 juillet aux Herbiers.
Le dirigeant de Liébot explique avoir répondu à l’appel à projets « Métaux critiques », un dispositif d’aide s’inscrivant dans le cadre du plan d’investissement France 2030. À la clé, 9 millions d’euros. Une coquette somme destinée à financer une nouvelle unité de production d’aluminium issu des déchets de menuiserie, d’une capacité de 40 000 tonnes par an, dont le démarrage est prévu en 2025. Montant du projet : 42 millions d’euros, soit 12 M€ de plus que prévu initialement.
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