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Économie régionale : activité à la baisse en mai

La Banque de France a rendu publics les résultats de son enquête de conjoncture sur les tendances économique régionales pour le mois de mai. Dans l’industrie, les services marchands et le bâtiment, les Pays de la Loire enregistrent un ralentissement marqué de l’activité.

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Au niveau national, d’après les quelque 8 500 chefs d’entreprise interrogés par la Banque de France entre le 29 mai et le 5 juin 2024, l’activité économique a reculé le mois dernier dans les secteurs de l’industrie et du bâtiment, en raison principalement des ponts et jours fériés. Elle est en revanche en progression dans les services marchands. Toujours prégnantes, les difficultés de recrutement se résorbent lentement et le PIB serait en très légère croissance sur le deuxième trimestre 2024, entre 0 % et 0,1 %.

Au niveau régional, dans le secteur de l’industrie, une baisse sensible de la production est observée en mai. Particulièrement touchée, la production de la filière caoutchouc, plastique et autres, en raison notamment de l’effet calendaire. À l’inverse, l’agroalimentaire se démarque et poursuit l’augmentation de sa production. Les carnets de commande dans l’industrie restent légèrement en dessous de leur point d’équilibre, et les prix demeurent orientés à la baisse. Les effectifs se stabilisent et les chefs d’entreprise espèrent une reprise de la production en juin.

L’activité des services marchands se contracte en mai

Dans les services marchands, l’activité se crispe nettement dans la plupart des secteurs, à l’exception de l’hébergement-restauration et de la réparation automobile. Si les effectifs des services marchands se réduisent, les prix, eux, sont orientés à la hausse. De leur côté, les trésoreries se maintiennent au-dessus des attentes et les chefs d’entreprise prévoient une reprise de l’activité pour le mois de juin.

Enfin, le secteur du bâtiment affiche au mois de mai, comme attendu, une forte baisse de son activité, tant dans le gros œuvre que dans le second œuvre. Là encore, les spécificités calendaires du mois de mai n’y sont pas étrangères. Les carnets de commande sont dans l’ensemble conformes aux prévisions et les effectifs, stables, devraient repartir à la hausse en juin, notamment dans le second œuvre. Les prix moyens des devis poursuivent leur baisse et un rebond de l’activité est attendu en juin.