Couverture du journal du 03/05/2024 Le nouveau magazine

Collaboration entre Fonto de Vivo et Espace Emeraude pour agir face à la crise de l’eau

Fondée en 2017 par David Monnier et Anthony Cailleau, la start-up nantaise Fonto de Vivo franchit une nouvelle étape de son développement en signant un partenariat avec la société angevine Espace Emeraude. L’enseigne dédiée à l’équipement du jardin et de la maison commercialise désormais le purificateur d'eau dans deux de ses 80 magasins.

Fonto de Vivo, Nantes, innovation

Le purificateur d’eau Orisa® développé par start-up nantaise Fonto de Vivo est désormais commercialisé dans deux magasins ligériens Espace Emeraude. ©Fonto de Vivo

Depuis cet été, le purificateur d’eau Orisa® développé par la start-up nantaise Fonto de Vivo (huit salariés dont deux alternants – 550 k€ de CA 2022) est disponible à la vente, en exclusivité, dans deux magasins Espace Emeraude pilotes de Loire-Atlantique, à Saint-Hilaire-de-Chaléons et Saint-Gildas-des-Bois, moyennant un prix de lancement fixé à 229 € TTC. Objectif pour l’enseigne : apporter une réponse concrète aux besoins d’autonomie en eau potable aux professionnels et particuliers, face à un risque, de plus en plus accru, de pénurie. « Il y a un véritable besoin dans le secteur et Fonto de Vivo, à travers son purificateur manuel Orisa®, apporte une solution concrète et abordable à nos clients », indique Jean-Marc Hupé, directeur général d’Espace Emeraude. Par ce partenariat, les deux entreprises entendent aussi donner une impulsion aux autres acteurs du secteur pour accélérer sur ce terrain. Fonto de Vivo va reverser 1 % de ses ventes à des ONG sous forme de dotation de purificateurs Orisa®. Fin septembre, les deux enseignes ont quant à elles remis huit purificateurs Orisa® à l’ONG Première urgence internationale. Ce don va permettre à un centre de santé au Sénégal d’avoir accès à l’eau potable.

Fabriqué à Aizenay (Vendée) chez MTO Plastics, Orisa® est un purificateur d’eau autonome, mécanique et mobile qui filtre les contaminations biologiques et les matières en suspension des eaux de surface. Il élimine les virus et les bactéries présents dans l’eau pour limiter les maladies hydriques des bénéficiaires de l’aide humanitaire ou des personnes vivant en autonomie. Un purificateur permet d’obtenir jusqu’à 20 000 litres d’eau potable, avant le premier changement de membrane, pour une famille de cinq personnes.