« Nous concevons des baignades artificielles, explique Geoffroy Heber-Suffrin, président de Clair Lagon. Cela implique la non-utilisation de produits chimiques dans le traitement de l’eau et aucun béton. Ainsi, les formes et les tailles de nos lagons sont parfaitement libres. » Il précise : « Nos équipes techniques ont développé un processus de filtration lente, par sable, afin d’utiliser le moins d’énergie possible. Par ailleurs, nous construisons nous-mêmes nos lagons, depuis les premiers plans jusqu’à l’ouverture au public. Nous n’avons pas de concurrents faisant des lagons entièrement en sable. C’est un espace 100 % naturel, si bien que l’expérience utilisateur n’est jamais cassée avec du béton ou un autre matériau. » Il ajoute : « Il existe 63 lagons en fonctionnement en France. On peut les trouver chez quelques particuliers, mais la majorité de nos clients sont des professionnels de l’hôtellerie de plein air. C’est un outil marketing puissant leur permettant de monter en gamme et de retenir les familles sur site. »
En quatre ans, Clair Lagon est passée de 600 k€ à 4 M€ de CA en 2023 et prévoit d’atteindre 6 M€ en 2024. « On a racheté l’entreprise avec deux salariés, rappelle le dirigeant. Nous sommes une vingtaine désormais, dont deux personnes aux États-Unis où l’on a ouvert une filiale en avril dernier. Nous avons déjà entériné nos premiers contrats et commencerons les chantiers cet été, avec le renfort de l’équipe française. On vise entre 1,5 et 2 M$ de CA pour notre première année là-bas. »