Objectif mis en avant par le dirigeant, Grégory Nicholls : réduire l’empreinte environnementale des engins électriques, de plus en plus plébiscités, et favoriser l’économie circulaire. « Notre objectif est d’impulser en partie le changement en prolongeant la durée de vie des engins, réparer l’existant plutôt que jeter et remplacer. Et si nous ne pouvons pas réparer l’engin, nous le rachetons pour utiliser ses pièces qui serviront à en réparer un autre », explique celui qui est aussi le fondateur et dirigeant de Glissevolution (matériel de glisse et école de kitesurf et wingfoil). L’atelier réparation est situé à l’étage de ses magasins de revente de matériel, dans la zone d’activité Pornichet-Atlantique. Son équipe assurant déjà le SAV des skates électriques de sa propre marque, Evo spirit, elle a ainsi naturellement dupliqué son expertise sur l’ensemble des engins électriques (hors véhicules automobiles) pour réparer tous types de pannes, mécaniques ou électriques. Pour l’heure, 90 % des demandes concernent les trottinettes, « car ces dernières s’achètent essentiellement en ligne, contrairement aux vélos qui s’acquièrent le plus souvent en magasins spécialisés ayant leur propre SAV », explique le dirigeant. 300 trottinettes ont déjà été réparées. Et pour cause : l’offre est à ce jour unique sur l’ensemble de la presqu’île et du bassin nazairien, jusqu’à Savenay.
L’initiative a par ailleurs été primée aux derniers Audacity Awards organisés par la Carene, qui récompensent les innovations entrepreneuriales locales. Grégory Nicholls y a reçu le 22 novembre dernier le prix Coup de cœur du jury parmi 39 candidatures.
