« Chez Barilla, il y a une vraie volonté que les salariés, partout dans le monde, se sentent bien dans leur job, avec le meilleur équilibre possible entre vie professionnelle et vie privée. Le groupe attache beaucoup d’importance aux notions de parentalité, d’égalité et d’inclusion. Une question s’est alors posée : comment faire pour que l’arrivée d’un enfant, qui est un événement important, s’accompagne d’un meilleur équilibre à la maison, d’un meilleur partage des tâches, mais aussi d’un meilleur retour au travail ? », explique Stéphanie Madinier, DRH Europe de l’ouest pour le groupe. Cette initiative est partie d’un constat : « Le retour à l’emploi était mieux vécu dans les pays les plus en avance sur ces sujets, comme les pays nordiques où Barilla est présent. »
Voici les raisons qui ont poussé le groupe à lancer un congé de coparentalité de 12 semaines, rémunérées à 100 %. Cette mesure s’applique sans condition d’ancienneté, que l’employé soit le père, le/la coparent(e) ou le parent adoptif de l’enfant. De quoi « mettre tous les parents sur un pied d’égalité ». La DRH précise que l’utilisation de ces congés n’est pas obligatoire mais « fortement encouragée » par le groupe qui souhaite associer les syndicats à la mise en œuvre de cette mesure.
L’usine de Talmont-Saint-Hilaire, qui emploie 350 personnes (65 % hommes – 35 % femmes) et produit 3 000 tonnes de produits Harrys (brioche tressée, 100 % Mie, American Sandwich…) par mois comptabilise entre une dizaine et une vingtaine de congés paternité par an.