Couverture du journal du 03/05/2024 Le nouveau magazine

Aboleris Pharma annonce un financement de série A de 27,3 M€

27,3 M€, c’est la somme levée par la biotech Aboleris Pharma, qui dispose d’une antenne à Nantes où elle développe des molécules pour lutter contre les maladies auto-immunes. Cette opération va lui permettre d'accélérer le développement de son programme d'essais cliniques et d'explorer son efficacité dans d'autres maladies auto-immunes.

AbolerIS Pharma, Nantes, levée de fonds

Aboleris Pharma lève 27,3 M€ pour développer un traitement très prometteur contre la polyarthrite rhumatoïde, notamment. Ici, les membres qui participent au management de la start-up et les fonds d’investissements lors du dernier conseil d’administration en septembre. ©AbolerIS Pharma

Suite à un premier tour de table de 2,5 M€ en 2020 qui a permis de recruter une équipe opérationnelle et d’initier le développement de son médicament, Aboleris Pharma passe à l’étape suivante en réalisant une nouvelle levée de fonds de 27,3 M€. Ce tour de table est mené par le fonds d’investissement espagnol Caixa Capital Risc, spécialisé dans les sciences de la vie, et codirigé par le fonds de capital risque Sound Bioventures et l’investisseur belge Newton Biocapital.

« Cette somme va permettre de finaliser le développement clinique de notre médicament et d’initier les essais cliniques chez l’homme », précise la scientifique Carole Guillonneau, qui a fondé la start-up en 2019 avec le Dr Ignacio Anegon. Ce programme pourrait notamment trouver un débouché de masse auprès de patients touchés par l’arthrite rhumatoïde. Mais pas que. « Nous pensons que notre médicament a du potentiel dans de nombreuses maladies auto-immunes [il en existe plus de 80] alors que beaucoup de patients ne répondent pas aux traitements actuels. Lesquels ont aussi des effets secondaires, néfastes sur le long terme. Nous souhaitons donc proposer un traitement plus spécifique avec moins d’effets secondaires et donc plus efficaces. »

Cette levée de fonds s’accompagne d’une installation au Biopark de Gosselies à Charleroi (Belgique). À Nantes, l’équipe de recherche (deux personnes) hébergée au sein du CR2TI (Centre de recherche translationnelle en transplantation et immunologie) au CHU de Nantes pourrait quant à elle s’installer « courant 2024 » au sein de l’Institut de Recherche en Santé (IRS) 2.