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Un chiffre d’affaires record pour Les Toiles de l’Ouest

« Il y avait un challenge dans le développement de l’entreprise et c’est ce qui m’intéressait ». Marina Cadorel ne croyait pas si bien dire en rachetant en 2017, Les Toiles de l’Ouest, une entreprise de Sainte-Pazanne.

Les Toiles de l’Ouest

« L’équipe des Toiles de l’Ouest ait bien s’étoffer de deux ou trois collaborateurs supplémentaires d’ici quelques mois », selon la dirigeante Marina Cadorel.

« Il y avait un challenge dans le développement de l’entreprise et c’est ce qui m’intéressait ». Marina Cadorel ne croyait pas si bien dire en rachetant en 2017, Les Toiles de l’Ouest, une entreprise de Sainte-Pazanne. En faisant grimper son chiffre d’affaires de 370 000 € à 850 000 € en 2021 (avec un prévisionnel 2022 évalué à 900 000 €) et une production de 400 toiles par an, l’ancienne directrice financière d’une enseigne de grande distribution a vu juste.

Si avec les toiles d’ombrage, la protection solaire demeure le produit phare de l’entreprise (75 % de l’activité), la dirigeante en a aussi développé d’autres comme les toiles acoustiques d’intérieur et les bâches et housses de protection. Elle a surtout étendu sa gamme leader, avec des toiles permanentes ou semi-permanentes, en vue de proposer des produits plus pérennes. Un pari gagné, car la PME de neuf personnes a su toucher une cible BtoB avec des clients comme les paysagistes, les hôtels-restaurants ou les collectivités.

C’est donc une belle croissance qu’affiche cette entreprise du sud-Loire, qui compte désormais une clientèle à 50 % de particuliers, et 50 % d’entreprises et collectivités, contre 85 % de particuliers au moment de sa reprise.

À titre d’exemple, un projet se dessine avec Nantes Métropole pour garnir un îlot fraîcheur en plein centre-ville, du côté de Pont-Rousseau (Rezé). Le recyclage des chutes, depuis que la découpe de la matière première a été internalisée, offre enfin un autre axe de développement commercial que Marina Cadorel compte pousser dès septembre avec la confection d’objets du quotidien. Après avoir acheté ses murs, son terrain et une machine à découpe numérique permettant d’optimiser la production des toiles sur mesure en 2019, 2022 sera synonyme de nouvel investissement avec l’extension du site, faisant passer les locaux de 300 m2 à 650 m2. « Nous sommes trop à l’étroit. Après un premier objectif atteint de doubler le chiffre d’affaires en quatre ans, le deuxième, qui consiste en l’extension de l’atelier de production, semble sur les rails », indique l’entrepreneure, qui reste néanmoins pragmatique : « Il faut être prudent au vu du contexte économique. En même temps, il ne faut pas rester dans l’inaction, sinon on perd des parts de marché. C’est important de toujours se projeter. »