Dans quel état d’esprit êtes-vous à quelques jours du départ de la 46e édition du Dakar ?
Je suis impatient d’y être ! Le Dakar est l’une des courses les plus difficiles au monde, mais c’est une aventure incroyable. J’ai eu la chance d’avoir fait les deux derniers Dakar en Afrique en 2006 et 2007. J’ai ensuite participé à la course à quatre reprises en Amérique du Sud entre 2009 et 2017. Ce sera une première pour moi en Arabie saoudite.
Pourquoi avez-vous décidé de repartir ?
Cela fait quelque temps que je ressens un véritable manque, et une envie d’évasion. Surtout, ma dernière participation en 2017 m’a laissé un goût d’inachevé, ayant dû abandonner après seulement trois jours de course, suite à l’incendie de ma moto, à la frontière bolivienne, à 3 500 m d’altitude. L’idée de repartir a véritablement germé il y a deux ans quand un ami, Guillaume Jaunin (dirigeant de Jaunin Productions, fabricant de machines agricoles à Vieillevigne, NDLR), motard lui aussi, est venu me demander des conseils pour se lancer sur le Dakar. De fil en aiguille, nous avons décidé de faire la course ensemble en 2025. L’été dernier, je lui ai fait part de mon souhait de m’engager dès 2024, pour me tester en quelque sorte. Il a accepté de me prêter sa moto, une Honda. Pour moi, c’est un retour aux sources puisque la marque m’a sponsorisé durant une grande partie de ma carrière. Aujourd’hui, Honda France soutient mes deux fils Andy et Théo (23 et 26 ans, NDLR) qui pratiquent eux aussi le moto-cross.

Début décembre, Thierry Béthys était Barcelone d’où partent les véhicules et le matériel des concurrents du Dakar ©Thierry Béthys