Alliant théorie et pratique, ces mini-stages se sont déroulés les 25 et 26 octobre 2023. Les jeunes stagiaires, des élèves de la 4e à la terminale, ont ainsi pu découvrir une dizaine de métiers : concepteur mécanique, électromécanicien, soudeur, technico-commercial, électricien industriel, automaticien, roboticien, coordinateur QSE, usineur sur commande numérique ou encore chef de projet, à travers des activités ludiques et participatives. Au programme notamment : créer des lignes de code informatique, piloter un robot cinq axes ou encore s’essayer à la soudure grâce à un simulateur virtuel.
Fort de ce premier succès, Tecauma envisage de reconduire l’opération chaque année. « Pour la session d’octobre, on a ouvert les inscriptions au 1er septembre, raconte Eddy Daunas, le directeur général de Tecauma. En moins d’une semaine, on avait déjà notre quota de jeunes et du monde sur liste d’attente ! » Elle poursuit : « Pour autant, nous avons beau exister depuis 45 ans, nos métiers restent encore méconnus. De plus, les jeunes associent souvent l’industrie avec le travail en usine aux actions répétitives et pénibles. À nous de leur prouver le contraire en leur montrant les avancées technologiques réalisées grâce à la modernisation des lignes de production et à l’intégration de l’informatique. » Il ajoute : « Le secteur s’est également spécialisé avec de nouveaux besoins en compétences, sur des métiers émergents (technicien robotique, automaticien, ingénieur mécanique…). La mise en place de ces mini-stages est un pari sur l’avenir », estime-t-il.
Une nouvelle session de mini-stages est d’ores et déjà prévue pour les vacances d’hiver, en février prochain.
