En service depuis 2001, le site de Solitop est spécialisé dans le stockage de déchets dangereux. « Nous répondons à la problématique de prise en charge des résidus de traitements minéraux ultimes, que sont des terres polluées, l’amiante, des boues minérales en provenance notamment de procédés industriels ou encore des mâchefers », explique Franck Choplin, le directeur général de Solitop, société appartenant à Sarp industrie, une filiale de Véolia.
Aujourd’hui, ce site vendéen, étalé sur une quinzaine d’hectares dont six dédiés à une zone de stockage, est autorisé à traiter 50 000 tonnes par an jusqu’à fin 2025. Mais après ? « Nous attendons que soit publié l’arrêté d’autorisation délivré par la préfecture de Vendée » alors que « les besoins pour prendre en charge ces résidus ultimes sont croissants ». Dans le même temps, l’entreprise a demandé une prolongation pour 20 ans et présenté à cette occasion un projet sur deux volets : « Pérenniser la capacité de stockage des résidus ultimes et réaliser des aménagements pour envisager un complément d’activité destiné au prétraitement et à la valorisation de ces déchets, à raison de 50 000 tonnes supplémentaires par an. »
Dans cette optique, Solitop souhaite une extension du site. « Il est prévu de créer une zone de stockage de huit hectares, soit une empreinte totale d’une cinquantaine d’hectares. Un espace actuellement occupé par un ancien centre de stockage de déchets non dangereux qui est fermé et par des terres agricoles. D’autres zones seront préservées et laissées à la biodiversité. » Un investissement chiffré à « plusieurs dizaines de millions d’euros au cours des vingt prochaines années ». La décision de la préfecture est attendue pour le printemps. Alors, nous saurons si ce site qui emploie 16 personnes sera voué à une fermeture ou pas.