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Pour le skipper du groupe Dubreuil Sébastien Simon, « la course au large est une vraie entreprise »

Il est l’un des quarante-quatre candidats du Vendée Globe 2024. Le 10 novembre prochain, Sébastien Simon partira pour un tour du monde en solitaire et sans escale à bord de son Imoca groupe Dubreuil. Recherche de sponsors, choix du bateau et gestion d’une équipe de dix personnes : pour IJ, le skipper vendéen revient sur son rôle de chef d’entreprise.

Sébastien Simon

Sébastien Simon, skipper de l'Imoca Groupe Dubreuil. Photo Martin Viezzer

Dans cinq mois, vous prendrez le départ de votre deuxième Vendée Globe à bord de votre Imoca groupe Dubreuil. Comment s’est noué le partenariat avec l’entreprise vendéenne ?

Nous sommes en 2018. Je viens de remporter La Solitaire du Figaro et le championnat de France Élite. Avec mes partenaires de l’époque, nous décidons de lancer la construction d’un bateau pour le Vendée Globe 2020. Je suis Sablais d’origine. Et, même si j’ai déjà mes sponsors principaux, je souhaite m’associer avec des partenaires locaux, et notamment le groupe Dubreuil. Je croise alors Paul-Henri Dubreuil, le PDG du groupe, pendant l’Open de Tennis de Vendée. Avec un peu d’audace, je lui présente mon projet. Dans un premier temps, il devient un « petit » partenaire de mon premier Vendée Globe. Entre-temps, le Covid arrive. Je perds mes gros sponsors et pars en quête de nouveaux financements. À ce moment-là, le groupe Dubreuil n’est pas en mesure de m’accompagner davantage. Néanmoins, nous restons en contact.

Il y a un an, le 20 mai 2023 exactement, Paul-Henri Dubreuil m’envoie un SMS. En 2024, l’entreprise familiale fête ses cent ans et il veut marquer le coup en sponsorisant un bateau pour le Vendée Globe. Il veut savoir si on peut y aller ensemble. Dix-huit mois à peine avant le grand départ, c’est une opportunité incroyable de participer à nouveau à cette course en solitaire et sans escale. Le groupe Dubreuil devient alors mon unique sponsor.


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