À quoi ressemblera la course au large demain ? « Il faut s’attendre à une professionnalisation du secteur », répond sans hésiter Malo Le Peru. Organisateur de La Solitaire Figaro Paprec et de La Route du Rhum chez OC Sport, société suisse spécialisée dans l’événementiel nautique, il était l’un des invités des Rencontres régionales du nautisme. « Cette année, sur La Solitaire, on s’attend à accueillir 50 % de bizuts, des marins qui participent pour la première fois à une course professionnelle. Beaucoup sont issus de la classe Mini, une catégorie réunissant des voiliers de 6,5 m maximum et jusqu’ici traditionnellement réservée à des amateurs éclairés », témoigne le chef de projet. « On sent qu’ils sont mieux préparés que la génération p…
« Professionnalisation et enjeux écologiques » : comment la course au large se réinvente
C’est une tendance forte : la course au large se professionnalise et voit apparaître une nouvelle génération de skippers. Ce sujet majeur était au menu des Rencontres régionales du nautisme, organisées en avril dernier aux Sables-d’Olonne.

Emmanuel Versace, dirigeant de Versace Sailing Management et organisateur de courses au large. Photo Marie Laudouar - IJ