Lors de la récente édition des Pyramides d’argent organisée par la Fédération des promoteurs immobiliers, Johanna Rolland, maire de Nantes et présidente de la métropole, a invité les professionnels de l’immobilier à faire preuve « d’un optimisme combattif face aux enjeux de production de logements neufs ». Dans ce domaine, Christine Serra, la présidente du Club immobilier Nantes Atlantique (Cina), ne ménage pas ses efforts mais constate que dans le fonctionnement de la métropole nantaise, il existe encore beaucoup de freins : « Nous sommes en attente d’un phénomène de rattrapage de la construction car 2020 a été une année blanche. Neuf mois après, le rattrapage n’est pas là et les mesures d’urgence n’ont pas été mises en place. Nous avons eu beaucoup d’échanges avec les élus, la métropole, nous avons l’impression d’être entendus, mais rien n’est fait dans l’opérationnel : les actes nous manquent à l’heure actuelle. Le Plan local de l’habitat (PLH) n’a pas été respecté. Il prévoyait 6 000 logements par an et 40 % seulement ont été produits. Le logement social est impacté comme l’ensemble de l’immobilier, car le neuf permet de réguler l’ancien. L’offre de logements neufs est en diminution régulière depuis cinq ans. » Avec une conséquence directe : les prix de l’ancien s’envolent encore plus que le neuf et les taux de vacance dans la location de l’ancien sont limités à sept jours par an (hors travaux rénovation). Les biens à louer se font rares.
DES IMPACTS MULTIPLES

Christine Serra, présidente du CINA : « Ce que nous attendons maintenant ce sont des ac…