« Souhaité par la commission européenne, le passeport numérique est un gage de traçabilité, de transparence et d’authenticité pour les consommateurs et les entreprises, explique Jean-Baptiste Pondevy, le directeur général d’Ocode. Il contient des informations sur le bien auquel il est rattaché comme la composition et l’origine des matériaux, les possibilités de démontage et de réparation, le traitement en fin de vie, le recyclage des éléments ou encore la performance environnementale (empreinte carbone, éco-score…). L’accessibilité des informations se fait via un QR code générique à flasher directement sur le produit. Selon l’acteur (consommateur, fabricant, importateur, revendeur, recycleur, les douanes, etc.), les informations et les droits d’accès peuvent être différents. »
Premiers secteurs concernés à partir de 2026 : le textile, l’électronique, l’électroménager et les jouets. Puis ce sera au tour des batteries en 2027. À terme, l’ensemble des classes de produits devrait être liées à un passeport numérique. L’entreprise de 35 collaborateurs travaille d’ores et déjà avec cinq à six marques pilotes. « Évidemment, nous ne sommes pas les seuls à avoir rejoint GS1 France en tant que partenaire. Nous avons des concurrents mais avoir un produit qui répond à la réglementation est une belle opportunité de développement pour Ocode », conclut Jean-Baptiste Pondevy.