Alors que les paquebots de croisière et porte-conteneurs sont aujourd’hui perçus comme symboles de la mondialisation, l’inscription des activités maritimes dans une économie à « impact positif » constitue un enjeu crucial pour concilier développement économique et transition écologique.
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Grâce à l’émergence d’acteurs du transport maritime à la voile, au premier parc éolien offshore au large de Saint-Nazaire ou à la désignation du port de Nantes Saint-Nazaire comme future « Zone Industrielle Bas Carbone » , le maritime se réinvente sur la métropole nantaise. Il s’appuie notamment sur un vivier de start-up spécialisées dans la décarbonation du secteur : Airseas, D-Ice Engineering, Neoline, Wisamo…
Ce renouveau, qui repose sur les savoir-faire historiques du territoire et un riche écosystème, est également synonyme d’une recomposition des espaces. À l’image du Bas-Chantenay où vient d’être créé le Brick, véritable lieu totem de 6 000 m2 dédié à la filière maritime.
Une orientation plus « servicielle »
Plus diversifié et innovant en matière de décarbonation, le maritime de la métropole nantaise se distingue aussi par une orientation plus « servicielle » : la moitié des 4 500 emplois recensés se trouve dans des bureaux d’études, des activités d’ingénierie, d’architecture ou encore de R&D.
Les perspectives de développement de cette filière semblent donc bénéficier de vents favorables sur le territoire. Et la construction du futur porte-avions sur les sites de Naval Group et des Chantiers de l’Atlantique ne viendra pas ralentir cet élan.
1 Article rédigé d’après les données de l’Auran de septembre 2024.