« Dans un contexte où la santé mentale des salariés est assez inquiétante, avec des chiffres des “burn out” qui explosent, les préoccupations des entreprises au sujet du sport ont évolué ces dernières années », a posé d’emblée Anne-Laure Guiheneuf, animatrice de la matinée et consultante RSE pour Nantes Métropole. « Néanmoins, la pratique sportive en entreprise ne reste accessible qu’à 20 % des salariés alors qu’elle présente pourtant de nombreux bénéfices sur l’absentéisme, la productivité, la cohésion… »
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Changement de rapport entre sport et entreprise
Après avoir posé ces bases, l’animatrice de la table-ronde s’est tournée vers Mélissa Fouquet, chargée de projets sport santé au Comité régional olympique et sportif, qui a confirmé ce changement de rapport entre sport et entreprises : « Autrefois, on voyait le sport en entreprise comme une simple activité ludique et récréative. Aujourd’hui, les dernières études sur le sujet montrent qu’il est devenu un enjeu stratégique. Cette évolution se reflète à travers les changements sociétaux, économiques, technologiques, mais c’est surtout une reconnaissance des bénéfices du sport en entreprise. Et ils sont nombreux ! En plus d’avoir un impact positif sur la santé mentale et physique des salariés, le sport en entreprise permet de réduire de 30 à 40 % l’absentéisme, il augmente également la motivation et l’engagement des collaborateurs. Il réduit leur stress, prévient des maladies comme l’obésité et permet aussi aux collaborateurs de décompresser pendant leur journée. » Enfin, selon la Fédération du sport en entreprise, il augmente également de 6 à 9 % la productivité des collaborateurs sédentaires et allonge de trois ans l’espérance de vie des salariés ayant une pratique régulière.
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