La société Méliad (Les Sorinières) finit l’année en beauté ! Elle est lauréate du Plan France 2030 qui vise à soutenir des projets d’innovation liés au traitement des déchets nucléaires. Une aubaine pour cette entreprise qui, depuis 2009, propose des solutions de décapage et de préparation de surface par procédé laser pour l’industrie, en France et en Europe, avec des applications principalement pour l’aérospatial, l’énergie et la défense. « L’entreprise est également dotée d’un laboratoire de mesure et d’analyse de contraintes résiduelles, ce qui consiste à faire des mesures sur les métaux. Elle travaille également sur la décontamination nucléaire », précise Vincent Delage, ingénieur développement commercial et l’un des quatre associés aux côtés des trois cofondateurs Jean-Michel Duchazeaubeneix, Philippe Jacob et Laurence Besnault.
Le projet soutenu dans le cadre du Plan France 2030 s’intitule EcoLAS. « Il a pour objectif de développer une solution industrielle pour la décontamination par laser de certaines pièces massives, pièces issues des opérations de maintenance ou de démantèlement réalisées au sein des usines. » Ce projet d’une durée de trois ans et demi est phasé en deux étapes. « Les études préliminaires permettront de travailler sur le procédé de décontamination sur les matériaux visés, puis un démonstrateur de solution industrielle robotisée sera réalisé pour permettre des essais en conditions réelles en zone irradiante. »
En « recrutement permanent », Méliad (21 personnes) va en profiter pour étoffer une nouvelle fois ses effectifs. « Nous prévoyons un cumul de trois emplois créés au cours des trois prochaines années et davantage lors de l’exploitation industrielle des avancées permises par ce programme de recherche. » Parmi les profils recherchés, un technicien de laboratoire. De quoi être de retour sur le chemin de la croissance. « L’entreprise s’est remise du Covid avec des activités historiques qui ont retrouvé leur niveau d’avant la pandémie. Pour l’exercice 2022, le chiffre d’affaires s’établit à 4,7 M€, contre 3 M€ en 2019. »