Pour le groupe ancenien dirigé par Michel Denis, ces six premiers mois de l’année ont été marqués par un chiffre d’affaires de 1,4 Md€ (+0,4 % sur un an) et un résultat opérationnel courant en hausse de 9 %, à 127,5 M€ contre 88,1 M€ un an plus tôt. Ces indicateurs au vert sont néanmoins contrebalancés par des prises de commandes machines en forte baisse, 86 M€ au deuxième trimestre 2024 contre 287 M€ au T2 2023.
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« Le groupe clôt un très bon semestre dans un contexte d’activité et de perspectives contrasté », a commenté Michel Denis, directeur général du groupe. « Tirée par le dynamisme de l’Europe du Sud plus important qu’anticipé, la croissance réalisée en Europe permet de compenser le retrait enregistré en Amérique du Nord. L’effet report du réalignement des prix de ventes avec les prix des matières premières permet de porter le résultat opérationnel courant du semestre à 9,1 % du chiffre d’affaires, le record de ces quinze dernières années. »
Une très belle performance qui ne sera cependant pas reconductible sur la deuxième partie de l’exercice selon Manitou. « La dynamique de prises de commandes reste un sujet d’attention et il est trop tôt pour en décrypter les orientations à moyen terme. De plus, la disparité de la profondeur du carnet de commandes nous a menés à réduire les cadences de production sur la plupart des sites industriels. »
Compte tenu de ces éléments, la direction du groupe de 5 300 collaborateurs anticipe un chiffre d’affaires 2024 stable par rapport à celui de 2023 (2,87 Mds€), avec une marge opérationnelle courante supérieure à 6,5 %.
